« La
Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français,
mais cette
classe artificielle qu’est la bourgeoisie.Cette classe qui s’est de plus en
plus abâtardie, jusqu’à devenir traîtresse à son propre pays. »
Charles de Gaulle
Est-il
coupable ? Innocent ? Nous y verrons plus clair, une fois
l’incandescence des passions militantes retombée. On sait seulement que
François Fillon tarde à produire les preuves de l’activité parlementaire
frénétique de sa femme. Comme il tarde à démontrer que cette charge de travail
harassante justifie une rétribution de 7 900 euros par mois. Par le
contribuable. Comme il tarde à dissiper les suspicions de causalité entre le
versement de 100 000 euros à sa femme pour deux notes de lecture (soit un
feuillet A4), et l’obtention de la Légion d’honneur par le généreux
commanditaire desdites notes. Comme il tarde à porter plainte contre Le
Canard enchaîné pour « l’odieuse campagne de diffamation » dont
il est victime. On se demande vraiment pourquoi…
Mais
attention : pas de conclusion hâtive. Car tout cela ne prouve rien,
n’est-ce pas ? Présomption d’innocence, pas vrai ? D’ailleurs, même
Sherlock Holmes resterait perplexe, devant un cas si complexe. Oui, sa
perspicacité s’avérerait impuissante à résoudre l’énigme que constitue la
défense pour le moins évasive du candidat de la vérité et de la transparence.
Dans ces affaires d’emplois
fictifs présumés, la culpabilité du candidat de l’honnêteté et de la droiture restera
donc un épais mystère. Il est, en revanche, un emploi fictif que François
Fillon a occupé de manière certaine, et ce pendant cinq ans : celui de
Premier ministre.
Qu’y a-t-il, en effet, de plus
fictif que l’emploi de Premier ministre, depuis que nos
« représentants » ont transformé la France en une province de
l’Empire européiste ? Qu’y a-t-il de plus fictif depuis que Fillon et ses
petits potes du Parlement ont, par le traité de Lisbonne, achevé de transférer
nos dernières souverainetés aux dictateurs euromaniaques ? Oui, qu’y a-t-il
de plus fictif que l’emploi de Premier ministre depuis que nos
« dirigeants » sont devenus de dociles toutous de la lobbycratie
bruxelloise ?
C’est là, en vérité, que réside
la culpabilité de Fillon. Et, plus généralement, dans son bilan désastreux
quand il était au « pouvoir » — c’est-à-dire un servile exécutant des
injonctions de l’oligarchie bruxelloise. 200 000 immigrés par an. 600 milliards
d’euros de dette supplémentaire. Fillon, donc, l’homme de la droite dure… et le
talentueux gestionnaire…
C’est, enfin, son programme qui
accable Fillon. Les incohérences qu’il contient ; la duplicité qu’il
révèle. Fillon le conservateur, le défenseur des valeurs traditionnelles, qui
entend maintenir la mariage et l’adoption simple pour les homosexuels (ce qui
est excellent pour les enfants, et pour la défense de la famille traditionnelle).
Fillon le catholique, qui propose un programme économique et social d’une
dureté inouïe envers les plus fragiles. Fillon le gaulliste, qui pense que
« c’est un leurre et une démagogie sans nom que de prétendre rétablir les
frontières nationales. ». Fillon le candidat de la lucidité, dont le
porte-parole Benoît Disparu estime que « le lien entre politique migratoire et
attentats n’a jamais été établi. » Fillon qui fustige l’assistanat, mais semble
avoir un faible pour l’assistanat fictif…
Ces incohérences, qui confinent à
l’imposture, culminent dans le cadeau qu’a fait Fillon à la bobo lugubre NKM de
sa propre circonscription. NKM, l’antithèse absolue de Fillon (seulement sur le papier, et dans « l’esprit »
des cocus de compétition qui, non contents de s’être fait truffer par Sarkozy, envisagent
de remettre ça avec Fillon). Cette tromperie de son électorat, quelques
semaines après sa victoire à la primaire, confirme le double discours de François
Fillon, et sa connivence avec les élites immigrationnistes, communautaristes, ultra-libérales
et ultra-libertaires — bref, mondialistes. Cette trahison en annonçait bien
d’autres, sur le modèle indépassable de Sarkozy. Les défenseurs fanatiques de
Fillon devraient donc remercier la personne qui a fait fuiter ces
« affaires » : elle leur a épargné cinq nouvelles années d’avalages
de chapeaux, de reniements et de trahisons. Car il n’y a
plus qu’une promesse que Fillon aura l’occasion de trahir : ce défenseur
de la retraite à 65 ans est bien parti pour expérimenter la retraite à 62 ans.
..."on se demande pourquoi"...parce qu’il n'y a pas de petits profits,ca ne coute rien c'est l'état qui paye,parce que c'est dans les us et coutume depuis la nuit des temps et qu'il n'est pas le seul(je ne cherche pas d'excuses):
RépondreSupprimerL'Assemblée nationale a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014
Avant 2014, la loi n 'obligeait pas à cette transparence. Reste à savoir si le Parquet National Financier va ouvrir autant d'enquêtes pour s'assurer de la réalité du travail produit, sans compter ce qui se passe au Sénat :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/lassembl%C3%A9e-nationale-a-r%C3%A9mun%C3%A9r%C3%A9-52-%C3%A9pouses-28-fils-et-32-filles-de-d%C3%A9put%C3%A9s-en-2014.html
Parfait comme d'habitude.
RépondreSupprimerje choisis la souveraineté française avec peut-être un niveau de vie inférieur mais au moins une société qui ait du sens.
voter Fillon, Macron, Hamon, c'est voter pour avoir un point de PIB de plus mais à quel prix,pour quelles renonciations?
J'espère de tout coeur que les français retrouveront leur souveraineté.
J'avais trouvé un article je ne sais plus sur quel site,voxnr.fr peut-être,disant que Sarkozy avait été sommé d apurer notre dette pour rester dans la zone euro,il trouva 600 milliards de lingots d'or a vendre pour cela.
RépondreSupprimerLe libéral..un mal compris ? Ou bien,ne comprendre chez lui que ce qui nous convient ? Monsieur Malliarakis se dit être libéral,ce monsieur propose régulièrement des mesures pour améliorer l état de l économie,mesures fiscales entre autres,Jean Gilles a n'en pas douter a la fibre patriotique cela s'entend lorsqu'on prend le temps de l'écouter ou bien de visiter son blog l'Insolent,je pense voir juste en disant que le libéralisme concernant certains qui l adopte,devrait y être accoler « intra muro »,seulement..vouloir appliquer une diète draconienne a l'Etat obèse,au mammouth couenneux,c'est comme attenter a son existence..un pachyderme regimbant,ruant,je vois pas qui ou quoi pour le maîtriser.
UnLorrain.